mercredi 29 juin 2016

EPREUVES ESABAC 2016 : LITTÉRATURE FRANÇAISE - HISTOIRE



Voici les 2 épreuves ESABAC 2016

La proposition  de cette année reprend, 

en partie,   le thème :



 Le théâtre, texte et représentation 


de  2013 à l'Académie de


Pondichéry   (Inde)








ÉPREUVES ESABAC 2016



Petit conseil  pour l'année prochaine ... et si l'on  photocopiait  en couleurs les épreuves ... on aurait, sans doute, plus de possibilités pour les élèves de bien comprendre  les tableaux, les photos  et les cartes de géo !!!!







mardi 28 juin 2016

Jean Giraudoux "Electre"


Voilà quelques suggestions  pour reviser 

l'extrait proposé ce matin pour 

la  7e épreuve ESABAC 


Retour : cliquez-ici 
En Grèce : Le Tour Du Péloponnèse 1/3 
Le masque dit « d’Agamemnon » est une pièce maîtresse du musée national archéologique d’Athènes. 
Grèce,Europe,Péloponnèse,Athènes,musée national,grèce antique,archéologie,masque mortuaire,Agamemnon,Mycènes,civilisation mycénienne 
Destination...Le Monde® - Toute reproduction interdite

Le « masque d'Agamemnon »
est un masque funéraire en or, découvert à Mycènes en 1876 par Heinrich Schliemann dans un lieu qui s'avéra par la suite être une tombe à fosse.Schliemann croyait avoir découvert le corps du légendaire Agamemnon, chef des Achéens dans le cycle troyen, d'où le nom habituellement donné au masque. Cependant, les recherches de l'archéologie moderne laissent à penser que le masque date de 1550-1500 av. J.-C., plusieurs siècles avant la date supposée de la guerre de Troie. Le nom est néanmoins resté.
Le masque est actuellement exposé au Musée national archéologique d'Athènes



ANNABAC 2016






À QUELLES FINS LE THÊÂTRE UTILISE-T-IL
LAVIOLENCE ?
















lundi 27 juin 2016

2 chansons de Georges Moustaki "Déclaration" et "En Méditerranée" pour mes élèves de 3 D ESABAC



Demain l'épreuve ESABAC

attend mes élèves ...




Que l'esprit de langue française 

soit avec Vous !!!





Je déclare l'état de bonheur permanent

Et le droit de chacun à tous les privilèges.
Je dis que la souffrance est chose sacrilège
Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc.

Je conteste la légitimité des guerres,
La justice qui tue et la mort qui punit,
Les consciences qui dorment au fond de leur lit,
La civilisation au bras des mercenaires.

Je regarde mourir ce siècle vieillissant.
Un monde différent renaîtra de ses cendres
Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre :
Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent.

Que ma femme soit belle à chaque heure du jour
Sans avoir à se dissimuler sous le fard
Et qu'il ne soit plus dit de remettre à plus tard
L'envie que j'ai d'elle et de lui faire l'amour.

Que nos fils soient des hommes, non pas des adultes
Et qu'ils soient ce que nous voulions être jadis.
Que nous soyons frères camarades et complices
Au lieu d'être deux générations qui s'insultent.

Que nos pères puissent enfin s'émanciper
Et qu'ils prennent le temps de caresser leur femme
Après toute une vie de sueur et de larmes
Et des entre-deux-guerres qui n'étaient pas la paix.

Je déclare l'état de bonheur permanent
Sans que ce soit des mots avec de la musique,
Sans attendre que viennent les temps messianiques,
Sans que ce soit voté dans aucun parlement.

Je dis que, désormais, nous serons responsables.
Nous ne rendrons de compte à personne et à rien
Et nous transformerons le hasard en destin,
Seuls à bord et sans maître et sans dieu et sans diable.

Et si tu veux venir, passe la passerelle.
Il y a de la place pour tous et pour chacun
Mais il nous reste à faire encore du chemin

Pour aller voir briller une étoile nouvelle.


Je déclare l'état de bonheur ...








Dans ce bassin où jouent
Des enfants aux yeux noirs,
Il y a trois continents
Et des siècles d'histoire,
Des prophètes des dieux,
Le Messie en personne.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.

Il y a l'odeur du sang
Qui flotte sur ses rives
Et des pays meurtris
Comme autant de plaies vives,
Des îles barbelées,
Des murs qui emprisonnent.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.

Il y a des oliviers
Qui meurent sous les bombes
Là où est apparue
La première colombe,
Des peuples oubliés
Que la guerre moissonne.
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.

Dans ce bassin, je jouais
Lorsque j'étais enfant.
J'avais les pieds dans l'eau.
Je respirais le vent.
Mes compagnons de jeux
Sont devenus des hommes,
Les frères de ceux-là
Que le monde abandonne,
En Méditerranée.
 

Le ciel est endeuillé, 

Par-dessus l'Acropole
Et liberté ne se dit plus
En espagnol.
On peut toujours rêver,
D'Athènes et Barcelone.
Il reste un bel été
Qui ne craint pas l'automne,
En Méditerranée.





mardi 21 juin 2016

Milano TEATRO ALLA SCALA : Ravel "L'enfant et les sortilèges" et "L'heure espagnole"




Il y a quelque temps 
j'ai eu la chance de voir au
 TEATRO ALLA SCALA
 "L'enfant et les sortilèges", 
dont j'ai beaucoup admiré le décor 
et "L'heure espagnole"
de Ravel 

Voici la vidéo 






Et la version Opéra de Liège 2013 











samedi 18 juin 2016

Florent Pagny "Savoir aimer"




Merci à Clara,  
qui est en stage à Paris, pour ces photos


Savoir sourire ,

 rappelez-vous 

un sourire ne coûte rien ...






Savoir sourire,
À une inconnue qui passe,
N'en garder aucune trace,
Sinon celle du plaisir
Savoir aimer
Sans rien attendre en retour,
Ni égard, ni grand amour,
Pas même l'espoir d'être aimé,



Refrain
Mais savoir donner,
Donner sans reprendre,
Ne rien faire qu'apprendre
Apprendre à aimer,
Aimer sans attendre,
Aimer à tout prendre,
Apprendre à sourire,
Rien que pour le geste,
Sans vouloir le reste
Et apprendre à Vivre
Et s'en aller.



Savoir attendre,
Goûter à ce plein bonheur
Qu'on vous donne comme par erreur,
Tant on ne l'attendait plus.
Se voir y croire
pour tromper la peur du vide
Ancrée comme autant de rides
Qui ternissent les miroirs



{Refrain}


Savoir souffrir
En silence, sans murmure,
Ni défense ni armure
Souffrir à vouloir mourir
Et se relever
Comme on renaît de ses cendres,
Avec tant d'amour à revendre
Qu'on tire un trait sur le passé.



{Refrain}


Apprendre à rêver
À rêver pour deux,
Rien qu'en fermant les yeux,
Et savoir donner
Donner sans rature
Ni demi-mesure
Apprendre à rester.
Vouloir jusqu'au bout
Rester malgré tout,
Apprendre à aimer,
Et s'en aller,
Et s'en aller...




mardi 14 juin 2016

Alice Prestint, Emma Schelstaete: commentaire dirigé: "On se fait une grande affaire" J.J. Rousseau Emile ou De l’Education





Milano palazzo Berri - Meregalli




COMPREHENSION

 1)« Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée ? », Rousseau se moque de Locke mais aussi de tous les autres intellectuels qui se croient les seuls qualifiés à pouvoir enseigner, inventant des méthodes improbables pour apprendre à lire. En effet, pour Rousseau il est inutile de chercher des techniques invraisemblables, il suffit de donner le goût d’apprendre aux enfants.

2)Dans le premier paragraphe, le pronom « on » est surtout utilisé pour différencier l’opinion de Rousseau de l’opinion publique, représentée par le « on ». Ce dernier représente donc la pensée générale de l’époque.
Dans le deuxième paragraphe, le pronom « on » désigne la personne devant aider Emile à lire les différents billets. Enfin dans le troisième paragraphe, le pronom «  on » désigne Emile lui-même mais Rousseau l’emploie également pour désigner les autres enfants qui, comme Emile, ne réussissent pas à lire par eux-mêmes.

INTERPRETATION

1) Le dernier paragraphe est écrit comme si nous étions dans la tête de l’enfant qui reçoit un billet mais qui n’arrive pas à le déchiffrer. En effet, les points d’exclamation nous montrent son excitation face à l’invitation, en revanche, les points de suspension nous partage sa déception et sa tristesse de ne pas réussir à comprendre le billet.

2)« On se fait une grande affaire de chercher les meilleures méthodes d’apprendre à lire », cette expression montre bien le désaccord de Rousseau face aux méthodes habituelles d’apprentissage de la lecture qui vise à trouver les inventions les plus improbables pour éduquer les enfants.
« On fait de la chambre d’un enfant un atelier d’imprimerie », Rousseau fait une hyperbole en exagérant la stupidité des méthodes d’apprentissage de son époque.Enfin, en écrivant « Quelle pitié ! », il explicite amplement son opinion sut la manière d’enseigner de son temps.

3)Rousseau est totalement en désaccord avec les méthodes d’enseignement de son temps qui utilisent des moyens peu convaincants comme des dés pour apprendre à lire. Selon l’auteur, ces méthodes sont des inventions inutiles, ainsi pour éduquer un enfant, il ne sert que le désir d’apprendre et après tout suivra. A la fin de son texte, Rousseau crédibilise sa thèse en expliquant les conséquences des méthodes habituelles : les enfants n’arrivent pas à lire par eux-mêmes mais ont besoin d’une aide extérieure.



REFLEXION PERSONNELLE

Déjà très jeunes, nos parents nous lisaient des petites histoires, puis, petit à petit, nous avons commencé à lire par nous-mêmes. D’abord des histoires pour enfants, selon nos préférences : roman à l’eau de rose, romans policier, romans fantastiques, etc. Puis en grandissant on a commencé à se diriger vers des livres à thèmes puis lourds, des histoires plus profondes.

Chacun se rappelle d’un livre qui l’a marqué particulièrement lors de son adolescence et qui l’a fait murir. En effet, comme le dit Proust, la lecture est un passage obligatoire dans la vie d’un enfant.
Le livre nous apprend à mieux se connaître, dans « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, par exemple, le héros cherche désespérément le bonheur dans tout ce qui l’entoure et découvre finalement que son vrai bonheur est en lui.
Le livre nous apprend aussi à développer notre imagination comme dans le chef-d’œuvre de Jules Vernes « Voyage au centre de la Terre ».
Mais le livre nous permet également de connaître le monde qui nous entoure, ainsi le livre « Mille soleils splendides » de Khaled Hosseini, nous montre la vie à Kaboul, prise par les talibans, dans les yeux de deux jeunes filles afghanes qui subissent l’islamisme radical. Ce livre traite d’un sujet très dur et malheureusement réel et actuel mais nous, européens, avons besoin de le connaître.

Comme le prouvent ces ouvrages, le livre nous permet de s’échapper hors de notre réalité, parfois difficile. La lecture est une chance que chaque enfant mérite de recevoir lors de son apprentissage pour s’épanouir dans sa vie future.



Emma Schelstraete




COMPRÉHENSION


1) Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée?”. Cette proposition interrogative rhétorique, à partie de laquelle on s’attendrait à une réponse positive, mais soudain clarifiée par la proposition exclamative suivante (“Quelle pitié!”) domine, avec sa forte ironie, le début de l’extrait.
La cible de son ironie est John Locke et, avec lui, tous ceux qui se font “une grande affaire de chercher les meilleures méthodes d’apprendre à lire”, en imposant à l’enfant les méthodes les plus différentes et étranges, et en oubliant son intérêt, sa passion et sa volonté.


2) Dans le texte proposé, il y a une grande utilisation du pronom personnel “on”, qui est présent 13 fois.
Mais la valeur de ce pronom n’est pas la même dans les trois paragraphes:
- dans le premier paragraphe, il fait référence aux cible de l’ironie de Rousseau, c’est-à-dire à ceux qui se préoccupent trop des méthodes d’éducation;
- dans le deuxième paragraphe, “on” fait référence à ceux que les enfants recherchent afin qu'ils leur lisent les billets qu’ils ont reçu;
- dans le dernier paragraphe, le pronom “on” fait référence aux enfants, afin que le lecteur puisse s’identifier avec eux.


INTERPRETATION

1)Avec une structure syntaxique de totale parataxe, les propositions du dernier paragraphe, petites de longueur et coordonnées par asyndète, se succèdent très rapidement, avec un rythme serré.
Cette utilisation de la ponctuation exprime très bien l’idée de l’urgence des enfants de pouvoir lire les billets, et souligne leurs efforts, leur obstination et leur désir de réussir à le faire. Tous ces éléments sont encore plus mis en relief par l’utilisation du point d’exclamation.


2)Rousseau marque sa distance vis-à-vis des méthodes habituelles d’apprentissage de la lecture avec l’utilisation d’abord de l’ironie, afin de ridiculiser ces méthodes complexes, dans l’expression: “Ne voilà-t-il pas une invention bien trouvée?”.
Puis, Rousseau utilise des imperatifs (“Donnez...”; “puis laissez...”), pour s’opposer aux souteneurs de ces méthodes, en leur proposant des alternatives plus efficaces.
Enfin, il expose sa propre thèse avec l’expression lapidaire: “L’intérêt présent, voilà le grand mobile...”.


3)La thèse de Rousseau pourrait être synthétisée avec la phrase: “L’intérêt présent, voilà le grand mobile, le seul qui mène sûrement et loin.”.
Selon Rousseau, donc, la plus grande impulsion à apprendre est la force de la passion, de la volonté et de la curiosité intellectuelle. Toutes les méthodes complexes que les hommes cherchent à trouver sont totalement inutiles si dans l’enfant il n’y a pas le désir d’apprendre. Et ce désir devrait être cultivé, accru, exercé. Dans l’enseignement, on ne devrait pas imposer à l’enfant des méthodes et des règles rigides. Au contraire, il faut stimuler sa curiosité et son intérêt, et l’enfant devrait être laissé libre et il ne devrait pas être contraint.


RÉFLEXION PERSONNELLE


Le rôle de la lecture est fondamental dans la formation de l’individu. En lisant, on découvre des réalités différentes, on peut comprendre mieux les autres et à la même fois soi-même.
En effet, la parole a une grande fonction didactique et civilisatrice. L’importance de la lecture était déjà claire au temps des Romans: surtout Cicéron était convaincu du rôle civilisateur de la parole et des livres, au point qu'il a voulu écrire une oeuvre didactique (“De Officiis”) pour son fils.
Et c’est encore une fois Cicéron qui a dit: “Une chambre sans livres est comme un corps sans âme.”.
En effet, quand on lit, une partie du livre entre à l’intérieur de notre esprit, et se mêle avec notre âme.
La lecture nous permet de nous enrichir culturellement, de devenir des hommes meilleurs, d’accroitre nos connaissances.
Elle nous fait vivre de millions de vies, comme disait Umberto Eco: avec un livre, on peut voyager dans le temps et dans l’espace, on peut rencontrer des personnages historiques, on peut vivre des aventures magnifiques.
En plus, un livre est comme un ami qui ne nous abandonne jamais, qui reste toujours avec nous: il nous fait sentir moins seuls, il nous fait sourire, pleurer, craindre, aimer. Et même quand on finit un livre, il restera toujours dans notre coeur: ses personnages, ses réflexions, ses mots vivrons toujours à l’intérieur de nous.

Le pouvoir de la lecture est si fort, si efficace qu’on pourrait affirmer simplement que lire est vivre.

Alice Prestint 



samedi 11 juin 2016

Cannes, le rêve continue .... le prochain Festival de Cannes !!!







"Les nuages qui passent ...

là-bas ... là-bas ...

les merveilleux nuages !"







vidéo de Leo Cenacchi






... Mais non ! Ce ne sont pas des nuages .... 






C'est l'avant-première du prochain 

Festival de Cannes !!!





jeudi 9 juin 2016

Jeanne Moreau "Le tourbillon de la vie" dans Jules et Jim de François Truffaut




J'ai bien aimé le petit mot

 de mes élèves de V D,

cela m'a rappelé,

 je ne saurais dire pourquoi,

 cette chanson

d'un vieux film de 

François Truffaut





Elle avait des bagues à chaque doigt,

Des tas de bracelets autour des poignets,

Et puis elle chantait avec une voix

Qui, sitôt, m'enjôla.


Elle avait des yeux, des yeux d'opale,

Qui me fascinaient, qui me fascinaient.

Y avait l'ovale de son visage pâle

De femme fatale qui m'fut fatale

De femme fatale qui m'fut fatale


On s'est connu, on s'est reconnu,

On s'est perdu de vue, on s'est perdu d'vue

On s'est retrouvé, on s'est réchauffé,

Puis on s'est séparé.


Chacun pour soi est reparti.

Dans l'tourbillon de la vie

Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe,

Ça fait déjà un fameux bail

Ça fait déjà un fameux bail


Au son des banjos je l'ai reconnue.

Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.

Sa voix si fatale, son beau visage pâle

M'émurent plus que jamais.


Je me suis soûlé en l'écoutant.

L'alcool fait oublier le temps.

Je me suis réveillé en sentant

Des baisers sur mon front brûlant

Des baisers sur mon front brûlant


On s'est connu, on s'est reconnu.

On s'est perdu de vue, on s'est perdu de vue

On s'est retrouvé, on s'est séparé.

Puis on s'est réchauffé.


Chacun pour soi est reparti.

Dans l'tourbillon de la vie.

Je l'ai revue un soir ah ! là là

Elle est retombée dans mes bras.

Elle est retombée dans mes bras.


Quand on s'est connu,

Quand on s'est reconnu,

Pourquoi s’perdre de vue,

Se reperdre de vue ?


Quand on s'est retrouvé,

Quand on s'est réchauffé,

Pourquoi se séparer ?


Alors tous deux on est reparti

Dans le tourbillon de la vie

On a continué à tourner

Tous les deux enlacés

Tous les deux enlacés.

Tous les deux enlacés.