vendredi 29 avril 2016

Corriere della sera : Ragazzi, studiate il francese: è fuori moda ma (a sorpresa) rende di più! di Paolo Di Stefano

Ragazzi, studiate il francese: è fuori moda ma (a sorpresa) rende di più! 

Il bacio dell’Hotel de Ville di Robert Doisneau

Un elogio della lingua francese? È vero, sappiamo bene che l’inglese è la lingua più parlata in Europa (38 per cento). Ma spesso dimentichiamo che è il francese la seconda (12 per cento) e che ben 51 paesi nel mondo parlano francese. Basterebbero questi dati numerici a rendere evidente l’utilità di studiare la lingua di Montaigne e di Stendhal. E si potrebbero poi aggiungere elementi economici, a beneficio dei funzionalisti: la Francia è il secondo partner più importante per il nostro Paese con un volume d’affari intorno ai 200 milioni di euro di scambi economici quotidiani. Non basta? Allora sappiate che i 100 gruppi imprenditoriali francesi presenti in Italia garantiscono 239 mila posti di lavoro nella penisola: e non si capisce perché mai trattando tra loro, un parigino e un milanese dovrebbero parlare in inglese. Ma forse quel che conta di più è la sorellanza tra le due lingue: italiano e francese. Sorellanza storica e comunanza culturale. La conoscenza della prima aiuta (e arricchisce) la conoscenza della seconda e viceversa.

Per non dire che, come segnala Tullio De Mauro, il 75 per cento del vocabolario inglese è composto di parole prese in prestito o dal francese o direttamente dal latino: dunque, a ben guardare, lo studio del francese potrebbe favorire anche l’apprendimento dell’inglese. Certo, si tratta di una scelta fuori moda: il francese era la prima lingua straniera per i nostri padri, dei nonni e dei bisnonni. E oggi sono lontanissimi i tempi in cui quella di Sartre era la lingua internazionale per eccellenza, europea, moderna: una trasformazione politica, economica e culturale ha spostato il baricentro verso anglo-americano.

All’epoca dell’esotismo linguistico (e dell’instabilità economica), ci si orienta eventualmente verso il cinese (i cinesi sono tanti, sono ovunque e sono in espansione): ma a furia di imparare tutti l’inglese e il cinese, chi sarà in grado di trattare economicamente e culturalmente con i francesi (che sono peraltro restii a inchinarsi supinamente di fronte all’inglese come invece tendiamo a fare noi)? La vera sorpresa viene dagli economisti delle lingue, quando affermano che è molto più redditizio per un italiano investire sul francese (o sul tedesco) che non sull’inglese (sic!), poiché si tratta di conoscenze più rare e dunque più ricercate e remunerate. Tra l’omologarsi e il differenziarsi, viene consigliata la seconda via. Per una volta, l’economia e la cultura andrebbero d’accordo.

corriere.it/scuola


jeudi 28 avril 2016

Festival de Cannes 2016 : CANNES JUNIORS V D et I D ESABAC




Cannes Juniors le lundi  16 mai 2016

Voici les 2 films présentés au cinéma

 ALEXANDRE III : 
19 boulevard Alexandre III

9 h. "Les démons"  

11 h. "Tous les chats sont gris"




SYNOPSIS

Félix, jeune garçon de 9 ans à l'imagination fertile, a peur de tout. Évoluant dans un quartier tout ce qu'il y a de plus tranquille à Montréal, l'enfant en apprend de plus en plus sur le monde adulte alors que ses parents traversent une tourmente qui a toutes les apparences d'un divorce éventuel. Pendant ce temps, Félix imagine les pires catastrophes et s'effarouche devant tous les dangers potentiels : voisins inquiétants, maniaques, sida, etc. Au même moment, une série d'enlèvements de jeunes garçons a lieu...






Mostra immagine originale


SYNOPSIS

Paul a 46 ans. Il est détective privé. Dorothy a presque 16 ans. Elle est en pleine crise identitaire. Il vit en marge de la société bien-pensante bruxelloise, elle a grandi en plein dedans. La seule chose qui les lie est le fait que Paul sait qu'il est le père biologique de Dorothy. Récemment de retour au pays, Paul revoit Dorothy. Troublé, il l'observe, sans oser s'approcher. Mais tout bascule le jour où Dorothy vient lui demander de chercher son père biologique...


lalibre



cinevox



dimanche 24 avril 2016

VALENTINA VITALE III D ESABAC : "La petite fille de Monsieur Linh" de Philippe Claudel







Monsieur Linh est un réfugié qui vient probablement du Vietnam (dans le livre le pays d’origine n’est jamais révélé). Son pays a été dévasté et son fils a été tué, avec sa femme, à cause des bombes. Sa petite fille de six semaines, qu’il a trouvé pas loin des corps de ses parents, devient sa seule motivation pour continuer à vivre. Avec cette petite fille, Monsieur Linh réussit à arriver en France en bateau (probablement à Marseille).
Il a vécu toute sa vie dans son petit village et pour cette raison il est vraiment confus et anxieux dans la nouvelle ville.

Mais un évènement en particulier, changera cette prospective : par  chance ou par destin, il s’assied dans un parc sur un banc à côté d’un homme français de son  âge. L’homme aime fréquenter le parc parce que juste en face d'où ils sont assis, sa femme tenait un manège, mais elle est morte il y a 2 mois. Les deux hommes, dévastés par leur perte, vivent plus dans le passé que dans le présent, mais ils trouvent une connexion même s’ils ne parlent pas  la même langue. Pourtant, ils se comprennent et communiquent par la seule force de leurs émotions et de leurs expériences.

Cette amitié inattendue devient le point principal du livre. Elle est axée sur la bonté d’esprit, sur la mémoire des relations, sur les liens avec les lieux du cœur. Si la solitude et la perte d'un être cher séparent les hommes, ce sont ces deux sentiments qui réuniront Monsieur Linh et Monsieur Bark dès leur première rencontre fortuite. Leur amitié devient si puissante qu’elle sera capable de surmonter un étonnant mensonge qui va choquer le lecteur juste à la fin avec une révélation qui change la perspective du récit.

Le lecteur peut apprécier le sens de mystère de l’histoire qui manque volontairement d’informations précises sur les lieux et le temps.
L’histoire marque la pensée. Peut-être parce que Monsieur Linh est un personnage simple, brisé par les guerres et les deuils : il arrive juste au cœur des lecteurs.

C’est un récit mais  pas un mot n’est gaspillé. L’écriture essentiel et poétique de Philippe Claudel suit l’histoire des personnages pour raconter leur  dignité et leur humanité. Il utilise des mots efficaces et tenaces pour faire gagner l’espoir au-delà de la douleur et de l’absurdité de la vie.

L’auteur accompagne ses personnages avec respect et délicatesse. Il célèbre les thèmes universels de l’amitié, de la compassion, de la solitude, de la folie et de la migration.

Ce roman possède la grâce et la limpidité des grands classiques.
Cette histoire de deux vieux hommes venant de mondes différents fait chaud au cœur autant qu'il nous bouleverse : c’est une lecture rapide qui va toucher notre cœur et notre âme.
C'est une belle histoire qui se lit aussi facilement qu'elle est difficile à oublier.


En conclusion, la phrase de Delphine Peras résume l’esprit du roman : “L’abandon, la mémoire, le regard sur l’autre habitent ce troublant roman. Des thèmes que Philippe Claudel explore ici avec une intensité poignante.”




Valentina Vitale 





Saint-Honorat cz

mardi 19 avril 2016

ALICE PRESTINT et FEDERICO PODANO : "Les prépondérants" HÉDI KADDOUR (GONCOURT DES LYCEENS ITALIENS 2016)





Les prépondérents : un roman enrichissant 


La narration se déroule, au début des années 1920, dans une ville imaginaire appelée Nahbès, où Arabes et Français vivent les uns avec les autres.
La relation entre eux sera inévitablement déséquilibrée par un événement vraiment inattendu: Hollywood arrive à Nahbès pour le tournage dun film, Guerrier des sables. Laccrochage entre Orient et Occident est exacerbé. La conduite de ces Américains heurte Arabes et Français; la modernité qu'ils amènent va bouleverser la ville; tout va se mélanger et entrer en collision: langues, moeurs, cultures Il y a la rencontre de trois univers : les prépondérants, club français d'élite, les aristocrates arabes et le cinéma américain.
Et alors, les protagonistes, du moment quils appartiennent à des différentes cultures, sont bien différentes lun des autres.
Il y a Rania, jeune femme de 19 ans, trop cultivée pour le modèle qui se convient aux femmes, et qui refuse de se remarier.
Il y a Raouf, cousin de Rania, cultivé “à loccidentale.
Il y a Gabrielle Conti, journaliste parisienne libre et curieuse. Il y a Ganthier, colon intelligent et autoritaire.
À des personnages si peu monotones, correspond un changement de lieu de la narration un peu brusque et sûrement inattendu: maintenant on n'est plus à Nahbès. On est en Europe, dabord en France et après en Allemagne, en suivant les aventures de Raouf, qui a dû s'en aller de son propre pays.
C'est seulement à la fin quon retourne à Nahbès, qui maintenant n'est plus la même qu'avant. 

Dans Les prépondérants, troisième roman de Hédi Kaddour, la caractérisation des personnages, parfaitement dessinés, et le style jouent un rôle de protagonistes.
Les pensées des personnages ne sont jamais banales, mais toujours justifiées, et donc compréhensibles pour le lecteur. Leur conduite est vraisemblable et cohérente. Les relations entre eux sont intéressantes et convaincantes.
La narration peut résulter parfois un peu trop lente, parfois un peu trop accélérée (comme dans le brusque changement Nahbès-Europe), mais lexposition est vraiment claire et linéaire.

Le contexte politique, culturel et social est bien décrit par lauteur.

 Pour conclure, Les prépondérants est un roman intelligent est bien réussi, qui affronte des thématiques modernes, comme lintégration des étrangers, de façon intéressante et originale.


Une lecture agréable et enrichissante.



Alice Prestint





Les Prépondérants : des prix bien mérités

       Les Prépondérants, le dernier livre du romancier franco-tunisien Hédi Kaddour, a obtenu beaucoup de succès et d’attention grâce aux deux prix qu’il a gagnés, c’est-à-dire le Prix Jean-Freustié et le Grand prix du roman de l'Académie française, et a sa place dans les quatre finalistes du prix Goncourt en France.

       La narration, qui est divisée en trois parties, commence au début des années 1920 à Nahbès, une ville imaginaire du Maghreb tunisien, où les arabes et les français qui ont colonisé la région (dont les plus influents forment la « Cercle des Prépondérants ») vivent ensemble, mais séparés par une barrière invisible. La population, en particulier Raouf (le fils du caîd), Rania (une jeune veuve de guerre cultivée et intelligente), Gabrielle Conti (une aventureuse journaliste parisienne) et Ganthier (« le seul Français que la domination n'a pas rendu idiot »), connaît un choc quand une troupe d’acteurs américains arrivent en ville pour tourner un film, « Le guerrier de sable ». Parmi eux, l’œil de l’auteur se concentre sur les personnages de Kathryn et Neil.
       Cet événement marque le début d’un bouleversant contact entre la modernité d’outre-Atlantique et la vie quotidienne de Nahbès qui va changer profondément les rapports entre ses habitants. Pour nous faire mieux comprendre les deux mentalités qui se rencontrent, deux histoires secondaires, une pour chaque partie (l’affaire Fatty et e le mariage de Belkhodja), s’entrelacent à la principale, laquelle voit enfin Raouf, en danger pour ses positions politiques, partir avec Ganthier pour un long voyage-fugue en Europe. Kathryn et Gabrielle aussi s’unissent au voyage, qui touche Paris, Strasbourg, Berlin et l’Allemagne occupée.
       L’histoire se termine dans une Nahbès turbulente, où Raouf a fait retour un an après avoir commencé son voyage.

       Les personnages sont le plus riche trésor de ce roman. Kaddour réussit parfaitement à nous faire assumer le regard de chacun d’eux, et notamment celui des protagonistes, de façon que même si on ne les aime pas on peut arriver à comprendre leur point de vue. L’analyse de leurs mentalités est fine et profonde et ne tombe jamais dans la banalité : pour cette raison, on ne pourra pas dire, après avoir lu ce livre, de n’avoir rien retenu de la partie du monde arabe qui y est décrite, ce qui est peut-être l’aspect le plus intéressant pour un lecteur occidental. A travers leur ville et eux-mêmes, Raouf et Rania nous conduisent dans un réalité vivante  et inconnue qui, par contre, est accueillie surtout par la compréhension à la fois difficile, mais curieuse et attentive, de Kathryn. La situation se renverse avec le voyage en Europe, qui rend Raouf aussi plus mûr.

       Le style utilisé convient à ce type de roman : des séquences narratives très analytiques forment la majorité du texte et les phrases souvent très longues donnent à l’histoire un rythme lent et réfléchi pur la plupart de l’œuvre. Cette technique, associé aux nombreuses pages du roman (460), peut rendre la lecture à la fois un peu difficile mais elle est compensée par les contenus.


       Les Prépondérants est donc une lecture qui va certainement nous laisser quelque chose.

Federico Podano

samedi 16 avril 2016

Philippe Claudel : Rencontre via skype - Salle de Géo - Liceo classico Cairoli Varese




Dans l'attente de notre rencontre via skype
mardi prochain, le 19 avril à 9h. 15 




avec Philippe Claudel

Écrivain, Metteur en scène, Scénariste  

Prix Renaudot 2003 pour Les Âmes grises

Prix Goncourt des lycéens 2007 
pour Le rapport Brodeck

Maître de Conférences à l'Université 
de Lorraine

Professeur d'écriture scénaristique à l'Institut Européen du Cinéma et de l'Audiovisuel

Académicien Goncourt 


je vous invite à regarder quelques vidéos

parmi ses nombreuses interviews 





Parfums 



Les âmes grises


mercredi 13 avril 2016

III D ESABAC: En étrange pays dans mon pays lui-même



Quel plaisir pour nos chers élèves 

et pour leurs professeurs 

 Carla Soresina et Cristina Mangano 

que de se voir féliciter 

du Ministre de la Culture !!!











En étrange pays dans mon pays lui-même


Et oui ... au moins en pays étranger on peut rencontrer 
le Ministre Italien  de la Culture, 
on aurait bien aimé aussi  rencontrer 
la Ministre de l'Education  (MIUR)
tout simplement pour lui demander  pourquoi
 il est si difficile pour les lycées
 CLASSIQUES ET SCIENTIFIQUES ITALIENS
de participer à l'ESABAC 

...

Il  faut signaler  que récemment même 
certains petits journaux de province
ont oublié de mentionner dans leurs articles le 

LICEO CLASSICO CAIROLI ESABAC

... 

Dire que l' on est dans l'ESABAC dès le début!



"La perfection est un chemin qui mène à la solitude!"

Marguerite Yourcenar



dimanche 10 avril 2016

The Beatles "Imagine" ... Au Revoir Elisa




April is the cruellest month, breeding

Lilacs out of the dead land, mixing

Memory and desire, stirring

Dull roots with spring rain.

T.S. ELIOT







Sans doute, dans l'ombre, 

quelque ange immense était debout ,

 les ailes déployées, attendant l'âme.

V. Hugo.






"Plaise à celui qui est de dilater le coeur

 de l'homme à la mesure de toute la vie"


Je sais que Elisa Capasso 


aurait  bien aimé ces mots



vendredi 8 avril 2016

« Dans mon jardin » - Manu Chao - Album Sibérie m’était contée (2004)


Un GROS MERCI à 

MARIE BERENGER



Castagnola cz




Dans mon jardin,
Il y a la poste, y'a mes copains,
La caissière du Félix Potin[1],
Dans mon jardin,
Il y a mon chien,
Il y a sa niche, il y a son vin,

Dans mon jardin,
Il y a les julots des Panoyaux[2],
Y'a des usines, y'a des poubelles,
Y'a les escrocs de la rue de Courcelles,

Dans mon jardin,
Il y a des touristes, Y'a des martiens,
Des coccinelles, et des cafards, des porcs, 
et des cages à lapins,
Moi je voudrais bien, un beau matin,
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin (x3)

Dans mon jardin,
Y'a des avions, il y a des trains,
Des contrôleurs dans le souterrain,
Des autoroutes et des chemins,
Il y a la bécane[3] de mon frangin[4],

Dans mon jardin,
Moi je voudrais bien,
Qu'il y ait une fleur dans mon jardin, (x3)

Dans mon jardin,
Y'a des déserts sans lendemain,
Y'a des vieillards[5], y'a des gamins[6],
Y'a des grandes forêts de sapins,
Il y a de la houle[7] et du crachin[8].

Dans mon jardin,
Y'a des millions d'hommes en chaleur,
Il y a des jolies filles qui pleurent

Dans mon jardin,
Un beau matin,
Y'avait une fleur dans mon jardin (x3)

Dans mon jardin,
Les cons  s'y ramassent à la pelle,
Y'a plus de place dans ma poubelle,
Il y a de tout, il n'y a de rien,

Dans mon jardin,
Il y a des dortoirs, y'a des crachoirs,
Il y a même eu des fours crématoires,
Il y a des couloirs pleins de portraits,
Des gens qu'on n'excusera jamais,

Dans mon jardin,
Il y a la mer là-bas au loin
Un beau matin,
Y'avait une fleur dans mon jardin,
Moi je l'ai pas vue,
J'ai marché dessus,
Moi je l'ai pas vue,

Moi je voudrais bien. (x3)




[1] Félix Potain = grand magasin qui porte le nom de son fondateur « Félix Potin ».
[2] Des julots des Panoyaux = Des voyous de la rue des Panoyaux (rue de Paris).
[3] La bécane = synonyme familier de « moto ».
[4] Mon frangin = synonyme familier de « mon frère ».
[5] Des vieillards = des personnes âgées.
[6] Des gamins= des enfants.
[7] La houle = des vagues.
[8] Du crachin = pluie fine.