jeudi 20 août 2015

Joe Dassin : "Et si tu n'existais pas", "À Toi", "Le chemin de papa", "Salut les amoureux"





Mon Ami Giuseppe ne connaît pas Joe Dassin

voilà 4 chansons qui ont créé son mythe





Et si tu n'existais pas


Dis-moi pourquoi j'existerais

Pour traîner dans un monde sans toi

Sans espoir et sans regret

Et si tu n'existais pas

J'essaierais d'inventer l'amour

Comme un peintre qui voit sous ses doigts

Naître les couleurs du jour

Et qui n'en revient pas



Et si tu n'existais pas

Dis-moi pour qui j'existerais

Des passantes endormies dans mes bras

Que je n'aimerais jamais

Et si tu n'existais pas

Je ne serais qu'un point de plus

Dans ce monde qui vient et qui va

Je me sentirais perdu

J'aurais besoin de toi



Et si tu n'existais pas

Dis-moi comment j'existerais

Je pourrais faire semblant d'être moi

Mais je ne serais pas vrai

Et si tu n'existais pas

Je crois que je l'aurais trouvé

Le secret de la vie, le pourquoi

Simplement pour te créer

Et pour te regarder



Et si tu n'existais pas

Dis-moi pourquoi j'existerais

Pour traîner dans un monde sans toi

Sans espoir et sans regret

Et si tu n'existais pas

J'essaierais d'inventer l'amour

Comme un peintre qui voit sous ses doigts

Naître les couleurs du jour

Et qui n'en revient pas




A toi, à la façon que tu as d’être belle


A la façon que tu as d’être à moi

A tes mots tendres un peu artificiels quelquefois,

A toi, à la petite fille que tu étais

A celle que tu es encore souvent

A ton passé, à tes secrets,

A tes anciens princes charmants



A la vie, à l’amour

A nos nuits, à nos jours

A l’éternel retour de la chance

A l’enfant qui viendra

Qui nous ressemblera

Qui sera à la fois toi et moi



A moi, à la folie dont tu es la raison

A mes colères sans savoir pourquoi

A mes silences et à mes trahisons quelquefois

A moi, au temps que j’ai passé à te chercher

Aux qualités dont tu te moques bien

Aux défauts que je t’ai cachés

A mes idées de baladin


A la vie, à l’amour

A nos nuits, à nos jours

A l’éternel retour de la chance

A l’enfant qui viendra

Qui nous ressemblera

Qui sera à la fois toi et moi



A nous, aux souvenirs que nous allons nous faire

A l’avenir et au présent surtout

A la santé de cette vieille terre qui s’en fout

A nous, à nos espoirs et à nos illusions

A notre prochain premier rendez-vous

A la santé de ces millions d’amoureux

Qui sont comme nous



A toi, à la façon que tu as d’être belle

A la façon que tu as d’être à moi

A tes mots tendres un peu artificiels quelquefois,

A toi, à la petite fille que tu étais

A celle que tu es encore souvent

A ton passé, à tes secrets,

A tes anciens princes charmants








Il était un peu poète et un peu vagabond



Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron


Il venait de n'importe oû, allait aux quatre vents




Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants


Et le soir, autour d'un feu de camp


On rêvait d'une maison blanche en chantant




Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa


C'est vraiment fatiguant d'aller oû tu vas


Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa


Tu devrais t'arrêter dans ce coin




Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour


La famille reprenait son voyage au long cours


À peine le temps pour notre mère de laver sa chemise


Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise


Et le soir, autour d'un feu de camp


Elle rêvait d'une maison blanche en chantant




Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa


C'est vraiment fatiguant d'aller oû tu vas


Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa


Tu devrais t'arrêter dans ce coin




Et c'est ainsi que cahotant à travers les saisons


C'est ainsi que regardant par-dessus l'horizon


Sans même s'en apercevoir not' père nous a semés


Aux quatre coins du monde comme des grains de blé


Et quelque part au bout de l'univers


Roule encore la vieille roulotte de mon père




Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa


C'est vraiment fatiguant d'aller oû tu vas


Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa


Tu devrais t'arrêter dans ce coin






Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l'amour fait place au quotidien
On n'était pas fait pour vivre ensemble
Ça n'suffit pas toujours de s'aimer bien

C'est drôle, hier, on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu'il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à cœur pour si peu de temps

On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement, sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelquefois se passent un peu trop bien


On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C'est pas facile de se dire adieu

Et l'on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être, ou même ce soir
On va se dire que tout n'est pas perdu
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus

On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement, sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelquefois se passent un peu trop bien


Roméo, Juliette, et tous les autres
Au fond de vos bouquins, dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu'on écrira jamais

Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire " Salut les amoureux "

On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement, sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelquefois se passent un peu trop bien ...